Deborah de Robertis
Des performances qui choquent
Née en 1984, Deborah de Robertis est une artiste féministe qui questionne la place de la femme dans l’histoire et le regard porté sur les femmes par la société patriarcale. Depuis le début de l’histoire, la femme est représentée par la main de l’homme, elle est regardée par des hommes et ensuite dépeinte selon leurs visions.
L’artiste utilise les prétextes et elle réinterprète les œuvres déjà connues afin de les actualiser et les manipuler autrement. Elle échange les rôles des regardés pour qu’ils deviennent les « regardeurs ». Pour s’y faire, elle est connue pour ses diverses performances nues à des endroits publics. Par exemple, au Musée d’Orsay où, devant l’Origine du monde, elle a exposé son sexe ouvert contrairement a l’œuvre de Courbet ou seule le pubis de la femme est perceptible. De Robertis a également fait ce genre de performance devant La Joconde au Musée du Louvre. L’objet de ses performances n’est pas la nudité, mais la confrontation qu’elles provoquent. Elle critique la surexposition de la femme au travers des siècles comme objet d’observation et elle revendique le point de vue de celle-ci. Deborah de Robertis se qualifie comme une artiste et se distancie du modèle malgré les réactions des spectateurs qui montrent du doigt son corps nue comme une offense plutôt que de voir son acte comme étant une œuvre artistique.
Cette jeune artiste est encore dans ses débuts pour ce qui est de ses performances. Elle est très stable dans sa démarche et n'a pas eu d'évolution particulière durant les six dernières années.
L’artiste utilise les prétextes et elle réinterprète les œuvres déjà connues afin de les actualiser et les manipuler autrement. Elle échange les rôles des regardés pour qu’ils deviennent les « regardeurs ». Pour s’y faire, elle est connue pour ses diverses performances nues à des endroits publics. Par exemple, au Musée d’Orsay où, devant l’Origine du monde, elle a exposé son sexe ouvert contrairement a l’œuvre de Courbet ou seule le pubis de la femme est perceptible. De Robertis a également fait ce genre de performance devant La Joconde au Musée du Louvre. L’objet de ses performances n’est pas la nudité, mais la confrontation qu’elles provoquent. Elle critique la surexposition de la femme au travers des siècles comme objet d’observation et elle revendique le point de vue de celle-ci. Deborah de Robertis se qualifie comme une artiste et se distancie du modèle malgré les réactions des spectateurs qui montrent du doigt son corps nue comme une offense plutôt que de voir son acte comme étant une œuvre artistique.
Cette jeune artiste est encore dans ses débuts pour ce qui est de ses performances. Elle est très stable dans sa démarche et n'a pas eu d'évolution particulière durant les six dernières années.
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| Deborah de Robertis, « Je suis l'origine », 2014, Musée d'Orsay, Paris, France. Capture d'ecran Youtube / Deborah de Robertis. |
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| Deborah de Robertis, I want you to lick my ketchup, 2016, Maison Européenne de la Photographie, Paris, France. Capture d'écran d'un video de Deborah de Robertis. |
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| Deborah de Robertis accompagné de quatre autres artistes, Manifestation des gilets jaunes, 2018, Champs-Élysées, Paris, France. Source de l'image repéré à : https://www.europe-israel.org/2018/12/gilets-jaunes-des-marianne-seins-nus-font-face-aux-forces-de-lordre-video/ |
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| Deborah de Robertis, #Europeiswatchingyou, 2019, Parlement Européen à Strasbourg, France. Capture d'écran Youtube / Deborah de Robertis. |
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