L’efflorescence de la technologie au sein de l’art contemporain






L’apparition de l’ordinateur en 1946 est synonyme d’une nouvelle époque qu’on surnomme contemporaine. Les artistes ont été poussés à devoir revoir la manière dont ils travaillaient afin de trouver une corrélation entre ces nouveaux instruments et leurs préoccupations. L’accentuation de la souplesse des médiums avec lesquels il est désormais possible de travailler grâce à la technologie a permis entre autres de faciliter la tâche des artistes en stimulant davantage leur inspiration et le contrôle qu’ils ont sur leurs œuvres, mais aussi en enrichissant la discipline de chacun. 

Non seulement l’art numérique a-t-il ouvert de nouveaux horizons sur la façon de percevoir l’image, mais il a permis par ses démarches artistiques de donner une nouvelle dimension expressive pour les nouveaux artistes. La combinaison entre la technologie et l’art offre un immense champ de traitement et de métamorphose continue dans un système hyperactif et instable. L’imbrication de l’espace réel et de l’espace virtuel pousse l’imaginaire vers une autre dimension. Elle amène les artistes à faire naître des textures inédites et des compositions poignantes qu’il est impossible de reproduire sur des supports réels. Elle porte notre réflexion à se porter au-delà de la matérialité et des qualités plastiques premières auxquelles nous avions autrefois l’habitude de travailler. 

Davide Quayola, artiste Romain de 38 ans, est un bon exemple de ce que peut représenter tout ce que la technologie et la science peuvent nous offrir sur le point de vue artistique. Ses œuvres plus vivantes que jamais sont créées grâce à des logiciels qui usent entre autres la procession 3D et l’audio-visuel. Ses sculptures tant qu’à elles sont conçues grâce à l’imprimerie 3D qui est une bonne source en matière de récente conception technologique. Son installation intitulée Pluto et Proserpina est probablement l’une de ses créations la plus intrigante. Elle combine le vieux et le nouveau en explorant la sculpture classique à l’aide de la robotique pour concevoir de vieilles œuvres s’inspirant de Michael Angelo et sa technique de non-finito. De par leur constante métamorphose, ces types de créations  apportent à chaque spectateur un stimulus continuel qui l’amène à changer constamment la perception qu’il a vis-à-vis l’œuvre. 
L'oeuvre de Quayola qui représente Proserpina sculptée par un bras robotique dans un bloc de mousse de 45 x 55 cm évoque une fois fini, un sentiment de satisfaction par la minutie et la droiture des tracées qui ont été laissées par la machine. Le fini mat donne une impression de douceur et d'uniformité.











L’imaginaire que révèlent les nouvelles technologies apporte une fois de plus l’art à bousculer nos certitudes. Si ce n’est que de nourrir l’esprit inventif des artistes, les machines n’ont guère fini de nous apprendre de nouvelles façons d’élargir nos horizons et de concevoir notre propre identité au sein d'une société d'artistes en constante croissance.


                                          La technologie dans les arts visuels


Selon une étude de Statistique Canada datant de 2010, un peu plus de 25 % des artistes en art visuel useraient des arts médiatiques et 36 % de la photographie pour concevoir leurs œuvres. Ceci illustre bien à quel point la technologie prend une place importante dans la vie d'aujourd'hui et à quel point elle risque d'en prendre plus lors des années à venir.

                                                     Médiagraphie
https://www.alwihdainfo.com/Les-nouvelles-technologies-au-service-de-l-Art_a72882.html
http://www.horschamp.qc.ca/9710/emulsion/productivisme.html
https://www.persee.fr/doc/quad_0987-1381_1993_num_21_1_1041
https://quayola.com/
https://quayola.com/work/classics-iconography/sculpture-factory-pluto-proserpina.php
https://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/culture/arts-visuels/mono-arts-visuels.pdf

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